Description du projet

ÉTUDE ACOUSTIQUE / MAISON D’ENFANTS À CARACTÈRE SOCIAL

À Pradelles, en Haute-Loire, la Maison d’Enfants à Caractère Social de l’association La Renouée est  spécialisée dans l’accueil temporaire d’enfants mineurs en difficulté. Le bâtiment, ancien, dispose d’une vaste salle, servant à la fois de réfectoire et de pièce de vie pour les enfants. Elle est aussi un lieu de passage pour le personnel dont les bureaux sont contigus.

C’est lors d’un repas dans le bâtiment que le directeur, François Védrine, a ressenti une gêne évidente : « Le bruit était devenu pour moi insupportable ». C’est suite à cela que le directeur a fait appel à l’AIST43.

  • Étude : si les niveaux sonores mesurés au moment des repas ne dépassaient pas un seuil de pénibilité inacceptable, ils n’en étaient pas moins très élevés, générant de fait des nuisances personnelles tant pour les enfants que pour les adultes encadrants.

  • Mesures préconisées : achat de meubles, d’éléments de décor en tissu pour absorber le son. La plus grosse mesure étant abaisser le plafond puis l’équiper de matériaux absorbants.

  • Difficultés rencontrés : éléments en tissus pas toujours compatible avec les normes antiincendies.

  • Procédures : Cette étude complète a permis de fournir une demande circonstanciée aux financeurs, puis de préparer un dossier d’instruction, en tant qu’Établissement Recevant du Public (ERP), pour le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS).

Résultat

Le résultat a été immédiat. « Pendant plus d’une semaine, à chaque fois que nous rentrions dans la pièce, enfants comme adultes, nous ne pouvions nous empêcher d’avoir cette réaction : ah oui, quand même ! » témoignent un éducateur et la maîtresse de maison. Les temps de repas se sont apaisés, l’effet de résonance qui amplifiait lui-même le niveau sonore, contraignant à élever la voix, a totalement disparu.

« Il y a vraiment eu un avant et un après, et une prise de conscience que des conditions de travail peuvent créer des situations de gêne, perturbantes pour tout le monde. Il était plus important de s’intéresser à ces conditions objectives, plutôt que d’identifier des responsables du bruit ou d’éventuels fauteurs de troubles. Les travaux ont de fait résolu une grande partie du problème rencontré ! »

François Védrine, Directeur